La nature amoureuse

Vois tu cette fleur dressée, au milieu des blés murs
Elle connaît les amants leurs souffles et leurs murmures
Discrétion obligée, pas de place pour l'ennui
Des caresses indiscrètes, des passions assouvies

Vois tu cette verte vallée et ce torrent qui chante
Tous ces cris étouffés et puis un grand silence.
Tout respire le bonheur, tout est ensoleillé
Comme les regards de braise de ces êtres enlacés

Vois tu ces fruits juteux sur cet arbre rougeoyant
Envie soudaine de vie, à croquer à pleines dents
Mais attention aux traces laissées sur la chemise
Baisers rouges de tes lèvres ou le sang des cerises.

Vois tu ce tronc couché en travers du chemin
Et son lit de verdure, aussi doux que du foin
Quel endroit merveilleux pour le jeu des câlins
Et ton visage comme perle au milieu de l'écrin

Awlad BarakaL'âtre aimé Retour à la liste des textes

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